Contexte géopolitique des violences faites aux femmes

Dans toutes les sociétés, les femmes ont été placées et maintenues dans des positions d’infériorité. Partout des explications renvoyant à une supposée animalité/ bestialité (force physique) qui justifierait l’impossibilité à la maîtriser ou empêcher

Et aussi, des explications de type : traditions, coutumes, religions. Or, les violences masculines envers les femmes sont universelles, donc pas spécifiques à une culture/religion.

La violence est liée à la représentation de la femme objet, bien au service de l’homme, lui appartenant (à lui ou à la communauté)
Partout dans le monde on constate ce phénomène (données ONU Femmes)

– Seulement 52 % des femmes mariées ou en union prennent librement leurs propres décisions concernant les relations sexuelles, la contraception, les soins de santé

– 2017 – 1 femme sur 2 tuée dans le monde, assassinée par son partenaire/sa famille (1
homme sur 20)

– Europe (Ag. Européenne droits fondam.) 2014 – 22 % des femmes ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur partenaire actuel ou antérieur

– 650 millions de femmes et filles dans le monde, mariées avant 18 ans (grossesse précoce, isolement social, arrêt de la scolarisation, risque de violence)

– Avortement sélectif (préférence pour les garçons) * ex. Inde, 2019 : 132 villages (district Uttarkashi), 216 naissances, 0 filles ; conséquence – le trafic de femmes des pays voisins

a. Convention d’Istanbul

Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul, ratifiée par la France le 4 juillet 2014 « tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique »